Interview avec Alain Juppé
Bonsoir Alain Juppé. Merci d'être avec nous. Quelle appréciation portez-vous sur ce virage politique du gouvernement? C'est une bonne chose.
Alain Juppé : depuis des mois, nous vivions une crise politique. avec une cacophonie gouverementale devenue intolérable Certains ministre contestaient la ligne fixée par le gouvernement et le président si la constitution de ce gouvernement permet une cohérence, c'ets mieux Les conséquences ont été désastreuses sur la situation économique avec una défiance aggravée L'activité est à zéro, ét la visibilité également. La 2e étape, ce sera le passage a l'acte. La priorité à la compétitivité des entreprises devra être donnée Il faudra le soutien parlementaire, est ce que ce sera la cas ? Ça va prendre du temps. Le chômage va continuer a augmenter.
David Pujadas: On dit beaucoup que si ce gouvernement ne trouve pas de majorité à l'Assemblée, on irait droit vers une dissolution. Est-ce que vous seriez prêt, le cas échéant, à participer à un gouvernement de cohabitation.
Alain Juppé : Ne faisons pas de politique-fiction. Je doute que les députés Ps ne se suicident Celui qui tient les choses, c'est le Président. Compte tenu des hésitations du président, toute cohabitation me paraîtrait détestable.
David Pujadas : C'est la première fois que vous vous exprimez depuis votre lettre de candidature aux primaires, en vue de la présidentielle de Il y a une question qui vient à l'esprit : est-ce que vous serez candidat à ces primaires, même si Nicolas Sarkozy venait à y participer lui aussi.
Alain Juppé : Je me demandais ce que vous entendiez par "quoi qu'il arrive " ! Ce sont des primaires dans lesquelles plusieurs candidats vont se présenter Quel est le but des primaires ouvertes ? Si nous sommes divisés à droite, vous voyez ce qui peut se passer avec le FN le deuxième risque d'être très incertain les primaires doivent être largement ouvertes. Il faut rassembler les forces donc j'attache de l'importance aux primaires Je serai candidat même si Sarkozy est candidat, nous en parlerons avec lui.
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