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Un étudiant a écopé de six mois de prison avec sursis et à verser 15.000 euros de dommages et intérêts

Le Lorrain de vingt ans va devoir verser cette comme aux plaignants, en l'occurrence Deezer, la Sacem et la SCPP. Ils réclamaient initialement 94.000 euros.En 2008, Simon Richert avait élaboré et diffusé un logiciel baptisé Freezer qui permettait de télécharger au format mp3 les pistes en écoute sur les plates-formes de streaming comme Deezer.
Article rédigé par Louis San
France Télévisions
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Deezer a récemment limité son offre gratuite, passant de vingt heures à cinq heures d'écoute par mois (DR)

Le Lorrain de vingt ans va devoir verser cette comme aux plaignants, en l'occurrence Deezer, la Sacem et la SCPP. Ils réclamaient initialement 94.000 euros.

En 2008, Simon Richert avait élaboré et diffusé un logiciel baptisé Freezer qui permettait de télécharger au format mp3 les pistes en écoute sur les plates-formes de streaming comme Deezer.

Le logiciel a rapidement séduit les internautes qui partageaient sur les réseaux Peer-to-peer, apeurés par la menace de l' Hadopi. Sauf que Deezer a eu vent du stratagème. Le portail et les ayants droits ont alors porté plainte en pour "incitation du public à l'usage de logiciel manifestement destiné à la mise à disposition non autorisée d'oeuvres protégées". Résultat : Freezer s'est arrêté en 2009.

Lors de son procès, Simon Richert, étudiant à l'Ecole polytechnique de Lausanne (Suisse) avait été présenté comme "un petit génie de l'informatique". Lui, avait simplement évoqué un "défi personnel", remarquant qu'il n'avait pas dissimulé son identité sur le site où le logiciel était téléchargeable ; et informant les internautes quant aux responsabilités qui engagent les utilisateurs du logiciel.

Après , Deezer a récemment limité son offre gratuite, passant de vingt heures à cinq heures d'écoute par mois. Pour en profiter davantage, les mélomanes doivent maintenant payer. Une restriction qui sonne comme un aveu d'échec pour l'accès gratuit à la musique financé par la publicité. Une formule pourtant défendue par les maisons de disques et le gouvernement lors des discussions sur l'Hadopi.

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