Téléphonie : des arnaques à l'assurance
Une société est lourdement sanctionnée pour pratique commerciale trompeuse. Des clients se sont retrouvés liés par contrat sans s'en rendre compte après l'achat d'un téléphone portable.
Une amende de près de 10 millions d'euros. La Sfam, l'assureur de téléphone portable, vient d'être condamnée pour pratique commerciale trompeuse. La technique ? Au moment d'acheter un téléphone ou une tablette, les clients signaient à leur insu un contrat d'assurance. "Dès qu'on allait faire un achat dans un magasin Fnac, le vendeur nous proposait systématiquement une assurance de téléphonie mobile, sans dire que c'était une assurance", explique Cyril Brosset, journaliste UFC-Que Choisir.
Plus d'un millier de plaintes ont été déposées
En caméra cachée, l'association de consommateurs a fait le test dans une grande enseigne. Un contrat d'assurance est envoyé par mail après la signature, mais les clients n'en ont pas toujours conscience. France 2 a contacté la Fnac, qui a refusé de commenter. La Sfam n'a pas donné suite à une demande d'interview. Plus d'un millier de plaintes ont été déposées à la répression des fraudes. "On envoie un message aux entreprises. Si vous trompez tous les consommateurs, on vous sanctionnera, on le fera savoir et on fera en sorte que les consommateurs soient remboursés", précise Loïc Tanguy, directeur de cabinet à la répression des fraudes. En France, la Fnac a mis fin à son contrat avec la Sfam.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.