Cinéma et télévision : le coût exorbitant du piratage
Plus de 1,4 milliard d'euros. C'est ce que coûte la consommation illégale de contenus audiovisuels. Un manque à gagner qui affecte l'industrie et l'État.
Il ne suffit que de quelques clics pour regarder ou télécharger gratuitement sur le web. Actuellement, un Français sur trois pirate régulièrement films et séries. Mais si la pratique s'est répandue, elle reste toujours illégale.
Elle coûte surtout très cher à l'industrie audiovisuelle et cinématographique : 1,4 milliard d'euros en 2016. Des pertes qui représentent un manque à gagner pour les productions françaises. La somme pourrait financer par exemple pendant 40 ans une série comme Plus belle la vie.
Le cinéma épargné
Pourtant, quand on les interroge, les Français se disent prêts à payer : en moyenne 8,20 euros pour un DVD, 4,20 euros pour une vidéo à la demande. Problème : le contenu est souvent disponible sur les plateformes illégales.
Des sites hébergés à l'étranger et difficiles à interdire malgré l'adoption de la loi HADOPI. Seul le cinéma arrive à tirer son épingle du jeu. En 2016, les salles obscures ont enregistré un record de fréquentation.
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