Sony a licencié des salariés chargés de la sécurisation de son réseau peu avant les attaques pirates sur ses données
C'est ce que révèle le texte d'un recours en justice collectif (class-action) engagé lundi dans un tribunal fédéral de San Diego par un group d'utilisateurs.Sony avait préféré généreusement investir dans la sécurisation de ses propres données plutôt que dans la protection de celles de ses clients, affirme le texte.
C'est ce que révèle le texte d'un recours en justice collectif (class-action) engagé lundi dans un tribunal fédéral de San Diego par un group d'utilisateurs.
Sony avait préféré généreusement investir dans la sécurisation de ses propres données plutôt que dans la protection de celles de ses clients, affirme le texte.
Le groupe japonais est sous le feu des critiques depuis la mi-avril, après au cours desquelles les données personnelles de plus de 100 millions de joueurs utilisant ses réseaux PlayStation Network. Des numéros de cartes bancaires et des numéros d'expirations ont été volés. Mais pas les codes de sécurité.
Dans le recours, les plaignants soulignent que l'entreprise avait précédemment été victime d'attaques plus limitées et qu'elle connaissait donc les risques encourus. Sony a malgré tout licencié "un pourcentage important" de ses salariés de Sony Online Entertainment, parmi lesquels "un certain nombre" d'employés de son unité de sécurisation du réseau deux semaines avant les attaques, affirme le recours en citant un témoin confidentiel.
Sony n'était pas disponible vendredi pour commenter l'information.
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