Une cyberattaque au rançongiciel se propage dans le monde
Une cyberattaque d'ampleur mondiale s'est produite mardi 27 juin et continue de se propager ce mercredi. Si l'Ukraine a été particulièrement visée, de grandes multinationales ainsi que la centrale de Tchernobyl ont également été touchées.
Des avions cloués au sol, et des passagers obligés de débarquer, car leur vol est annulé. Depuis ce 27 juin, l'aéroport de Kiev fait partie des principales institutions touchées par une nouvelle cyberattaque mondiale, et les retards s'accumulent. Tandis que plusieurs banques ont également été touchées par le virus, de nombreux Ukrainiens ne peuvent plus retirer d'argent aux guichets automatiques. "Depuis le début de la crise, les cyberservices de la police ukrainienne ont recensé plus de 200 plaintes", explique Yaroslav Trakalo, le porte-parole du ministère de l'Intérieur ukrainien. "Elles concernent principalement des institutions privées, mais aussi publiques, et nos équipes sont au travail pour tenter de contrer cette menace informatique".
"Aucun motif politique"
Plus inquiétant encore, le système de surveillance des radiations de la centrale de Tchernobyl a lui aussi été endommagé et depuis hier, les relevés se font désormais manuellement. Mais qui sont ces cybercriminels qui demandent des rançons ? Leur but est avant tout financier. "Ce sont des malfaiteurs qui n'extorquent que l'argent. Ce sont des cybercriminels ordinaires qui sont spécialisés dans l'extorsion de fonds. Ils n'ont aucun motif politique", explique Sergueï Nikitine, expert en cybercriminalité.
Pour faire face à cette menace, les experts recommandent de faire des mises à jour régulières sur les ordinateurs, et de ne pas céder aux demandes de rançon. En France, plusieurs entreprises comme la SNCF, BNP Paribas ou la biscuiterie Lu ont été touchées, mais aucune durablement.
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