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Commerce en ligne : les arnaques fleurissent sur des sites de "dropshipping"

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Commerce en ligne : les arnaques fleurissent sur des sites de dropshipping
Commerce en ligne : les arnaques fleurissent sur des sites de "dropshipping" Commerce en ligne : les arnaques fleurissent sur des sites de dropshipping (France 3)
Article rédigé par France 3 - L. Audebert, A. Maurisson de Negroni, V. Travert, F. Fontaine
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Depuis le confinement, avec l'engouement pour les achats en ligne, les arnaques se multiplient sur Internet. Des sites font miroiter des rabais élevés sur des produits de piètre qualité, présentés comme haut de gamme. 

En plein confinement, Clémence Dupas tombe par hasard sur la publicité d'une marque qui prétend vendre ses vêtements moins chers, car elle "n'a pas réussi à survivre à cette période difficile". Devant des promotions défiant toute concurrence, la cliente se précipite sur le site qui propose des produits dits "de haute qualité". Mais lorsqu'elle reçoit son tee-shirt, payé 11 euros, il ne "faisait pas du tout vêtement de qualité, de designer indépendant", se rappelle Clémence Dupas. En réalité, le même tee-shirt est également proposé sur le site d'un géant du commerce en ligne chinois, à moins de cinq euros.

350 plaintes pour arnarque au "dropshipping"

Cette pratique commerciale trompeuse est une dérive d'une pratique légale, le "dropshipping", soit un système d'achat dans lequel on commande son produit sur un site sans aucun stock, qui se contente de revendre le produit d'un fournisseur en dégageant une marge. Au total, 350 signalements de plaintes pour arnaque au "dropshipping" ont été déclarés en 2019 en France.

"Lorsque les manquements sont peu graves, nous rentrons en contact avec les sites de dropshipping pour leur faire rectifier leurs informations légales ; il peut y avoir des arrangements à l'amiable. Lorsque c'est plus grave, cela peut être un délit pénal qui peut être transmis au parquet", explique Romain Roussel, de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes. Entre le mois de février et le mois d'avril derniers, près de 270 sites de "dropshipping" ont été signalés comme suspects aux autorités.

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