Cet article date de plus de neuf ans.

Comment Twitter compte sévir contre les tweets injurieux

Le réseau social veut combattre les contenus injurieux sans museler la liberté d'expression.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié
Temps de lecture : 1min
Le siège de Twitter à Santa Monica (Californie), le 7 avril 2015. (JONATHAN ALCORN / AFP)

Après Facebook le mois dernier, Twitter a annoncé jeudi 16 avril, qu'il allait sévir contre les tweets incitant au racisme et à la violence et, plus généralement, tous ceux qui franchissent les limites de la liberté d'expression pour propager des discours de haine. Comment compte-t-il procéder ? 

En étoffant ses équipes

Le réseau va renforcer son équipe chargée de faire appliquer ces nouvelles règles et va investir "lourdement" dans l'infrastructure consacrée à la détection de contenus injurieux, a expliqué Vijaya Gadde, directrice juridique de Twitter, dans un article publié sur le site du Washington Post"Nous devons mieux combattre les contenus injurieux en nous gardant toutefois de museler la liberté d'expression", écrit-elle. 

Le mois dernier, Twitter avait modifié ses règles d'utilisation pour bannir le "revenge porn", la "pornographie de revanche", de son réseau, c'est-à-dire la diffusion de photos ou de vidéos pornographiques sans le consentement des personnes qui y apparaissent.

En redéfinissant les "contenus interdits"

Dans le cadre de sa nouvelle politique, Twitter va revoir le champ des contenus "interdits" qui englobera désormais les messages menaçants. "Certains de nos utilisateurs ont malheureusement vécu cette expérience et certaines formes d'agression sont passées inaperçues sur notre réseau parce que nos règles d'utilisation et nos produits n'étaient pas en mesure de découvrir la portée des dommages causés par ces comportements agressifs", poursuit Vijaya Gadde.

Il y a un mois, Facebook avait clarifié ses règles sur ce qu'il est convenable de poster. Selon les nouvelles directives mises en ligne, Facebook avait notamment indiqué qu'il n'autorisait plus la présence de groupes qui font l'apologie "d'activités terroristes, d'organisations criminelles ou qui promeuvent la haine".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.