L'ancienne élue Agnès Cerighelli condamnée pour des tweets sur Rachida Dati et Samia Ghali
Déjà condamnée pour injures homophobes, cette ancienne élue a cette fois-ci écopé de deux mois de prison avec sursis et cinq ans d'inéligibilité pour provocation à la discrimination après une série de tweets.
Elle n'était pas présente à l'audience, mais l'ancienne élue de Saint-Germain-en-Laye et ex-adhérente de La République en marche, Agnès Cerighelli, a été condamnée pour provocation à la discrimination, lundi 21 septembre, à deux mois de prison avec sursis et une peine de cinq ans d'inéligibilité pour des tweets concernant Rachida Dati et Samia Ghali.
"Vouloir que Paris et Marseille soient dirigées par des maghrébines de confession musulmane, c'est trahir la France, son identité et son histoire", avait écrit Cerighelli en pleine campagne pour les municipales en février dernier. Ce message faisait partie d'une série de messages qui avaient été signalés par le ministre de l'Intérieur de l'époque Christophe Castaner.
De multiples condamnations
Agnès Cerighelli, déjà condamnée pour injures homophobes, a en plus écopé de plusieurs autres peines pour d'autres délits. Elle a ainsi été condamnée à deux mois avec sursis pour des tweets du 13 décembre 2019 sur la présence d'"arabo-musulmans" à la RATP. La peine a été assortie d'un stage de citoyenneté.
Une peine de deux mois avec sursis a également été prononcée contre Agnès Cerighelli, cette fois-ci pour injure publique liée à l'orientation sexuelle de la victime, pour s'en être pris à une personne transgenre, toujours sur Twitter, le 20 mai 2019.
Enfin, une dernière peine de 3 000 euros d'amende a été prononcée pour un tweet sur le maire de Saint-Germain-en-Laye Arnaud Péricard, accusé d'être "responsable de l'islamisation de la France" pour avoir signé un permis de construire pour une mosquée. Son compte Twitter a depuis été suspendu.
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