C'est un message Facebook à 80 000 dollars, soit 57 000 euros. David Snay, un Américain de 69 ans, qui avait réussi à obtenir des dommages et intérêts pour licenciement abusif, en vertu d'un accord signé avec son ancien employeur, n'a jamais touché cette somme, à cause d'un post de sa fille sur le réseau social, rapporte USA Today (en anglais) samedi 1er mars. Le quotidien relaye une information du Miami Herald.Pour être valable, l'accord devait rester confidentiel, mais sa fille, Dana Snay, n'a pas pu s'empêcher de narguer ses 1 200 amis sur Facebook : "Maman et papa Snay ont gagné. C'est officiel, Gulliver [l'ancien employeur] paye mes vacances en Europe cet été." L'employeur et le juge en charge de l'affaire n'ont pas apprécié. "David Snay a violé l'accord en rompant sa promesse", a indiqué le juge. Il s'agirait du statut Facebook "le plus cher de tous les temps".