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Confidentialité des données : Facebook débourse 90 millions de dollars pour mettre fin à des poursuites

Facebook utilisait des cookies, installés dans les navigateurs par Facebook, pour enregistrer des visites sur d'autres sites web.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
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Le siège de Meta, la maison mère de Facebook, le 2 février 2022 à Menlo Park, en Californie (Etats-Unis). (JUSTIN SULLIVAN / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Meta, la maison mère de Facebook, a accepté de payer 90 millions de dollars (79,23 millions d'euros) pour mettre fin à des poursuites dans une nouvelle action de groupe pour non-respect de la vie privée des utilisateurs, a-t-on appris mardi 15 février. Le géant des réseaux sociaux était accusé d'avoir suivi à la trace des utilisateurs dans leur navigation sur internet, même après leur déconnexion de la plateforme, pour récolter des données à des fins de ciblage publicitaire.

L'accord soumis lundi pour approbation dans une cour californienne prévoit que les 90 millions soient versés aux plaignants qui prouveront qu'ils ont été affectés par ce pistage. Et Meta s'engage à isoler et détruire toutes les informations personnelles concernées, récoltées en 2010 et 2011.

Des précédents déjà réglés à renfort de millions

Selon la plainte, Facebook utilisait des cookies, installés dans les navigateurs par Facebook, pour enregistrer des visites sur d'autres sites web. Par exemple, le réseau social savait qu'un utilisateur, même non connecté, affichait d'autres sites quand ceux-ci comportaient des boutons "Like" ("j'aime") – contenant du code de la plateforme au pouce en l'air, donc. Ce problème a été réglé de longue date et n'est plus d'actualité aujourd'hui, assure Meta.

Il y a un an, Facebook avait accepté de débourser 650 millions de dollars pour mettre fin à un litige sur la protection de la vie privée qui l'opposait à 1,6 million d'utilisateurs. Un avocat de Chicago avait lancé des poursuites contre la plateforme en 2015, alléguant qu'elle avait recueilli illégalement des données biométriques pour identifier des visages. Au cours du procès, il était apparu que Facebook stockait des données biométriques sans le consentement des utilisateurs, en violation de la loi de l'Illinois.

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