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Google a réglé le conflit avec Max Mosley sur la diffusion de ses ébats sexuels

L'ancien patron de la Fédération internationale de l'automobile réclamait au moteur de recherche le retrait d'images sur lesquelles il apparaissait pratiquant des relations sadomasochistes avec cinq prostituées.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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L'ancien patron de la Fédération internationale de l'automobile, Max Mosley, à Londres (Royaume-Uni), le 14 janvier 2015. (STEFAN WERMUTH / REUTERS )

L'affrontement entre le moteur de recherche et l'ancien patron de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) durait depuis plusieurs années. Google a réglé son conflit avec Max Mosley, qui réclamait le retrait d'images de ses ébats sadomasochistes, annoncent des représentants des deux parties, vendredi 15 mai.

Des images en caméra cachée

Rendues publiques en mars 2008 par le tabloïd britannique News of The World, depuis disparu, les images, filmées en caméra cachée, avaient suscité un énorme scandale. Max Mosley y apparaissait en train de se faire dominer par cinq prostituées qui s'exprimaient partiellement en allemand et portaient des uniformes présentés par certains comme des tenues nazies.

Fils d'un ancien responsable du mouvement fasciste britannique des années 30, Max Mosley avait démenti toute connotation nazie et crié à la violation de sa vie privée. Certains avaient alors réclamé sa démission, mais il avait finalement conservé ses fonctions à la FIA jusqu'en novembre 2009.

Un accord "confidentiel"

Le Britannique âgé de 75 ans réclamait au groupe américain qu'il retire de son puissant moteur de recherche les images. Max Mosley avait déjà obtenu gain de cause fin 2013 et début 2014 devant des tribunaux français et allemand, mais Google avait annoncé son intention de faire appel. Une audience devait se dérouler mardi à Hambourg (Allemagne).

Un accord a finalement été conclu entre les deux parties et s'applique à "tous les pays", selon une porte-parole de Google Allemagne, mais aucun détail du règlement, "confidentiel", n'a été révélé. Vendredi, à la mi-journée, une vidéo des ébats était toutefois toujours accessible via le moteur de recherche.

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