Voici le drone des gendarmes, projeté en quelques secondes au-dessus d'une plate, une embarcation d'ostréiculteurs. Objectif : surprendre et filmer un éventuel producteur malveillant, en train de dérober les huîtres de ces voisins. "Le drone nous permet d'arriver au plus près de la plate, à un endroit où il est difficile d'accoster", explique un gendarme.Une image qui permet d'identifier les éventuels voleursL'image donne des informations capitales, permettant d'identifier le propriétaire : avec le numéro de plate, les gendarmes peuvent vérifier que l'ostréiculteur est bien sur sa concession ostréicole. Pour piloter ces machines, trois semaines de stage intensif à l'école des pilotes de drones de la gendarmerie, pour être totalement opérationnel. Un entrainement essentiel : dans le bassin d'Arcachon, le vol des huîtres est un véritable fléau, jusqu'à 20 tonnes disparaissaient avant les fêtes il y a encore quelques années.