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Distribution : la guerre du e-commerce

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Distribution : la guerre du e-commerce
Distribution : la guerre du e-commerce Distribution : la guerre du e-commerce (FRANCE 3)
Article rédigé par France 3
France Télévisions

C'est un mariage lourd de symboles : l'enseigne Monoprix et le site de distribution Amazon se rapprochent pour distribuer les produits alimentaires. Plus d'explications avec le journaliste David Goéri. 

Cette année, les produits de Monoprix seront vendus sur la plateforme d'Amazon à Paris et dans sa proche banlieue. Une petite révolution dans le monde de la grande distribution. "C'est une grande première en France : une enseigne traditionnelle signe un accord de distribution avec le géant américain. Monoprix va concrètement proposer ses produits sur la plateforme Amazon, qui se chargera des livraisons, un service qui sera réservé aux abonnés Amazon", précise le journaliste David Goéri sur le plateau de France 3. La marque haut de gamme du groupe Casino veut ainsi élargir sa clientèle, offrir de nouveaux services complémentaires à ses clients historiques et mettre en valeur sa marque. De son côté, Amazon espère conquérir le marché des courses alimentaires, le seul domaine qui lui résiste encore.

Paris : un marché évalué à 2 milliards d'euros par an

Est-ce que cet accord peut relancer la guerre des enseignes de distribution ? "La bataille est effectivement lancée, une bataille du numérique. Tout le secteur doit rapidement s'adapter, car les habitudes de consommation changent très, très vite, analyse le journaliste. Système U est également en discussion avec Amazon, le groupe Leclerc lance à Paris un nouveau concept, un hypermarché virtuel entièrement en ligne, capable de livrer rapidement vos courses dans des points de collecte. Même principe qu'un drive, sauf que vous venez les chercher à pied. Enfin, Carrefour, le numéro 1 français en difficulté, a décidé d'investir lourdement dans le digital". Cette bataille va dans un premier temps se jouer à Paris. Pour les courses alimentaires, cela représente un marché évalué à 2 milliards d'euros par an, avec des clients qui ont a priori les moyens de s'offrir ce genre de services, avant une généralisation progressive partout en France.

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