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A Paris, les propriétaires vont désormais pouvoir profiter de la sous-location grâce à un partenariat entre Airbnb et Century 21

L'accord fixe une répartition des revenus avec 70% pour le locataire, 23% pour le propriétaire et 7% pour Century 21, qui gérera les démarches administratives.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Une page internet du site Airbnb, le 2 mars 2017. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

Une bonne nouvelle pour les propriétaires. Airbnb a signé un partenariat avec le réseau immobilier français Century 21 afin de faciliter les sous-locations à Paris. Il s'agit d'une collaboration inédite pour la plateforme mondiale de locations temporaires. Airbnb et Century 21, réseau immobilier qui appartient au promoteur Nexity, ont annoncé dans un communiqué, mardi 26 juin, qu'ils allaient "simplifier et faciliter la sous-location de logements".

"C'est la première fois qu'on a un partenariat de cette ampleur avec un agent immobilier, y compris dans le monde", a expliqué Emmanuel Marill, directeur d'Airbnb pour la France. L'accord établit une répartition fixe des revenus : 70% pour le locataire, 23% pour le propriétaire et 7% pour Century 21, qui gérera les démarches administratives.

Un dispositif censé s'étendre au reste de la France

La collaboration, qui sera initialement expérimentée à Paris et devrait être étendue aux principales grandes villes de France, prévoit l'exploitation d'un bail spécifique par Century 21. Alors que les locataires n'ont pas le droit de sous-louer – sur Airbnb ou ailleurs – leur appartement sans en prévenir le propriétaire, le dispositif nécessitera l'accord de ce dernier.

Comme beaucoup d'autres grandes destinations touristiques, la capitale française multiplie les initiatives pour lutter contre la location meublée illégale. Elle a assigné au printemps en justice Airbnb, ainsi que son concurrent Wimdu, les accusant de ne pas respecter la loi visant à limiter le nombre de locations. Dans leur communiqué commun, Airbnb et Century 21 ont pris le soin de préciser que l'accord ne permettrait la sous-location de logements que jusqu'à la limite légale de 120 jours.

Un risque de hausse des loyers

"La mairie de Paris n'a pas d'hostilité de principe à ce bail", a déclaré Ian Brossat (PCF), adjoint à la maire de Paris, Anne Hidalgo (PS), chargé du logement, à condition que les conditions "indispensables" soient bien respectées. "J'y serai extrêmement vigilant", a-t-il prévenu, jugeant toutefois que ce type de contrat de sous-location ne constituait pas un "problème pour l'immobilier parisien"

"Il ne faudrait pas que ce bail conduise à une augmentation des loyers", a tout de même ajouté l'adjoint à la maire de Paris, qui convient que "c'est un risque". Un risque qu'il pense pouvoir modérer grâce à l'encadrement des loyers, que la ville compte "réactiver à compter de l'automne, puisque la loi Elan nous le permet".

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