Intempéries : les conséquences économiques

David Pujadas : Merci. A Lourdes, on approche de la pleine saison. Mais les dégats sont tels qu'il n'est pas certain que les sanctuaires pourront être ouverts aux visiteurs.

La statue de la Vierge à l'enfant maculée de boue, symbole du désastre qui frappe la ville et son sanctuaire. Dans la grotte, les bénévoles ont accouru pour aider. Cet homme n'a pas pris le temps de retirer sa cravate.

Vous êtes bénévole.

Oui, je suis allemand.

ça fait de la peine de voir tout ça. C'est la première fois.

Des montagnes de déchets et de bois jonchent le couloir où on brûle les cierges. La basilique souterraine est inondée et dans le noir. Nous ne pouvons pas aller plus loin. Il y a eu ici jusqu'à 3 mètres de hauteur d'eau. Il en resterait entre 1 m et 1,80 m.

Quand on voit la basilique sous l'eau, on se dit comment Lourdes va faire pour le reste de la saison.

Déjà inondé en octobre, cet hôtel a été ravagé.

Entre 3 m et 3,5 m. On voit la boue sur la table.

Tout est touché, même les clés.

Tout est cassé, arraché ou sous la boue.

Tout est mort.

Est-ce possible de relever la tête.

Je ne sais pas. ça va être très difficile.

Des bénévoles, des pompiers luttent pour évacuer la boue. Pour faire face, le diocèse de Lourdes a lance un appel aux dons.