Inondations : sinistres et assurances
L'heure est donc toujours au nettoyage dans plusieurs secteurs, comme à Saint-Béat en Haute-Garonne. Les habitants s'interrogent sur les indemnisations a venir.
Une vaste décharge d'objets inutilisables. Des dégâts impossibles à chiffrer. Ici, les meubles, travaillés par un père décédé, dont les tiroirs n'ouvrent plus : comment estimer les dommages.
Ce sera jamais a hauteur de tout ce qu'on a perdu. Ça représente beaucoup de choses.
La propriétaire attend le classement en catastrophe naturelle.
Je suis allée au bureau pour être sûre d'avoir le papier, d'être en contact avec l'expert pour savoir si on peut nettoyer. Il nous a dit oui, mais de prendre des photos.
Dans la maison natale du général Gallieni, l'argent ne remplacera pas les meubles charges d'histoire.
J'ai pas perdu mon outil de travail. Des gens ont perdu et leurs biens et leur outil de travail. La coiffeuse qui vit de ça, comment peut-elle s'en sortir.
Une note d'espoir arrive de la supérette. Selon les experts des assurances, tout sera refait à neuf et pris en charge.
C'est un espoir pour la survie du village. De quoi remonter le moral aux autres commerçants pour se réinstaller. Si les commerçants restent pas, les gens s'en iront. Il faut rouvrir.
Il faudra des mois a Saint-Beat pour retrouver son visage, et que l'argent soit déployé rapidement.
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