Infanticide à Berck : l'énigme de la mère

C'est une société de chemin de fer publique.

Marie Drucker : Merci Maryse.

La mère de la petite fille retrouvée morte il y a 11 jours sur une plage de Berck-sur-Mer a passé sa première nuit en prison, mise en examen pour assassinat.

Une femme d'une psychologie hors du commun, intelligente et d'une confiance absolue. C'est ainsi que son avocate décrit Fabienne Kabou.

Elle m'a dit qu'elle n'était pas dans ses livres, dans le mystique, dans un délire philosophique, mais qu'elle était dans la réalité. Maintenant, c'est SA réalité.

L'étudiante en philosophie vivait dans cet immeuble de banlieue parisienne avec le père de la fillette, un artiste sculpteur de 27 ans son aîné. Le couple traversait des difficultés. Elle se sentait en grande détresse, sans amis, sans ressources.

Une jeune femme qui était isolée de ses parents, sans amis. Est-ce qu'elle a installé elle-même cette solitude, ou cet homme l'a installée dans une forme de solitude ? Je ne sais pas.

Un homme qui se dit effondré. Pour cette psychologue, l'acte de la mère est forcément celui d'une personne fragilisée.

Il faut que ce soit une femme dans une détresse psychologique aiguë, et qui, face à ce conflit interne, crée une construction délirante, où la solution du problème, c'est l'élimination.

Son avocate va plus loin en parlant d'euthanasie.

Elle l'a euthanasiée. Elle exprime qu'elle l'a libérée d'un avenir qui ne pouvait pas être heureux pour elle.