Indonésie : liberté retrouvée pour Michaël Blanc
Une liberté conditionnelle. Il va devoir rester dans le pays jusqu'en 2017. Cet homme accusé de trafic de drogue a toujours clamé son innocence. Sa mère, installée à Jakarta pour le soutenir, était à ses côtés ce matin.
Elle n'osait pas y croire. Ce matin, Hélène Le Touzey, la mère de Michaël Blanc se rendait à la prison de Djakarta. Son fils l'attendait derrière les barbelés comme presque tous les jours. Sauf que cette fois-ci serait la dernière.
C'est comment derrière ces murs.
Gris, triste, c'est une enceinte qui tient les gens hors de la vie.
Michaël Blanc que nous avions rencontré derrière les barreaux aura passé 14 années dans les geôles indonésiennes. Arrêté en 1999 en possession de 4 kilos de haschich qu'il dit avoir été placés dans ses bagages par quelqu'un d'autre. Sa mère avait tout quitté pour s'installer ici et batailler pour qu'arrive enfin ce jour, le jour de sa libération.
Cela fait plus de 14 ans qu'il est enfermé, coupé du monde.
C'est à l'abri des regards que mère et fils ont quitté la prison. Hélène Le Touzey a néanmoins accepte’ de nous parler au téléphone alors que son fils signait ses premier documents d'homme libre.
Comment a réagi votre fils.
Michaël Blanc devra rester en Indonésie jusqu'à la fin de sa peine en 2017. Une remise en liberté conditionnelle mais surtout ici exceptionnelle.
La libération de Michaël Blanc redonne aussi de l'espoir à des dizaines d'Occidentaux et notamment à des Français qui purgent ici de lourdes peines de prison et qui ne manqueront pas d'y lire à tort ou à raison, une inflexion de la justice indonésienne jusqu'à présent intransigeante dans les affaires de drogue.
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