Immobilier : résidences secondaires, un marché en berne
Les deux hommes en fuite son recherchés.
La grande déprime de l'immobilier. Le secteur des résidences secondaires est particulièrement touché. Regardez les derniers chiffres. Ils portent sur l'année 2013. En un an, les ventes ont chuté d'un quart : moins 25%. Les prix suivent la même tendance.
Il sillonne les routes de Normandie depuis 35 ans. Cet agent immobilier à Bernay a vu le marché des résidences secondaires s'effondrer. Il a rendez-vous avec un propriétaire qui ne parvient pas a vendre sa maison. Elle est en vente depuis 5 mois. Une maison à colombages, à 1h30 de Paris par le train, dans un village. 120 m2, 6 pièces. Son prix: 155 000 euros frais d'agence inclus. Quelques visites mais pas d'acheteur en vue. Trop cher selon l'agent. Il va tenter de convaincre son client de faire un gros effort.
Vous êtes en train de me dire que vous baissez de 5000 euros. Vous préférez pas baisser de 2000 de manière à ne pas être obligé d'y revenir.
Après il faut étudier toutes les offres proposées.
Ça fait mal au coeur.
Accepter une baisse pour convaincre des acheteurs encore hésitants.
Des acquéreurs existent. Que ça soit à 100.000, 200.000, 300.000, ils attendent un déblocage pour que le marché redémarre.
Comme partout en France, entre 2000 et 2008, avant la crise, les prix avaient grimpé de 5%. Désormais, c'est l'inverse. Ainsi cette propriété en vente depuis 2 ans. De 380.000 euros, elle est tombée à 333.000. Celle-ci vient de trouver preneur. Proposée à 190.000 euros il y a 3 ans, elle a été vendue à 120.000. Parfois les prix décrochent littéralement. Comme cette grange réhabilitée, à 20 min du port de Honfleur. Anne s'est offerte sa résidence secondaire en janvier dernier: 250 m2, 6 pièces.
Je voulais une plus grande cuisine parce que mes enfants adorent ça.
Le propriétaire précédent l'avait acquise à 400.000 euros il y a 5 ans Il l'a cédée à 300.000 euros.
J'ai fait une proposition qu'ils ont accepté rapidement. Une bonne affaire.
Malgré la crise et grâce à la baisse des prix, bon nombre de professionnels espère une embellie sur la Normandie.
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