Histoire : l'époque des maisons closes
Le plongeur le guide dans l'épave jusqu'à la sortie.
Beau boulot, t'es un survivant.
Après quelques heures, voici Harrison avec ses sauveteurs. Il a depuis retrouvé sa famille.
A suivre dans ce journal.
La loi sur la prostitution devrait être adoptée dans l'après-midi. fermées il y a 67 ans.
Nous goûterons le caviar d'Aquitaine, région a fait le pari de relancer l'élevage d'esturgeons. A l'aveugle, c'est un des meilleurs du monde.
Pour certains, les fêtes de fin d'année semblent encore bien loin. Il va faire 16 degrés cet après-midi à Juan-Ies-Pins.
A l'occasion du vote de la loi sur la prostitution au Palais Bourbon, nous avons voulu nous replonger à l'époque des maisons closes. Il y a 67 ans, elles étaient légales. Il y en avait 1.500 en France. Presque une institution que certains regrettent encore aujourd'hui. Pourtant, ces lieux étaient parfois le reflet d'une misère extrême.
Derrière ces façades parisiennes, des lieux symboles de la prostitution. Le One-Two-Two, dans le Vllle, Le Chabanais, dans le Ile, La Fleur Blanche ou Les Belles Poules, rue Blondel. Ce furent les plus célèbres maisons closes des XIXe et XXe siècles. Aujourd'hui, ce sont souvent des locaux commerciaux. Caroline a ouvert une société informatique il y a trois ans. Et découvert des trésors cachés.
Des historiens qui font visiter Paris connaissent la rue Blondel et Les Belles Poules et ils demandent à venir voir les fresques. Voilà la seule visible.
Si des mosaïques ont été recouvertes, l'escalier a gardé son cachet.
Au début, on s'imaginait tous ces divertissements, cette euphorie, maintenant, on est la pour travailler et être sérieux.
En 1804, Bonaparte ordonne la création des maisons closes pour limiter la prostitution de rue de ses maladies. Il y aura près de 700 établissements en France de 1870 et 1940. 155.000 femmes se déclarent prostituées au début du XXe siècle. La maison close inspirera la littérature, le cinéma et la télé.
Dommage de perdre sa belle jeunesse dans un bouclard.
C'est ça ou boniche. Ici, au moins, elle fréquente du beau monde.
Il en a fait une spécialité touristique.
Nous sommes devant le 12, rue de Chabanais.
Ce guide-conférencier propose un circuit des maisons closes à Paris. Ici, 35 femmes recevaient les rois et chefs d'Etat en visite officielle en robe de bal ou en dessous.
Le mobilier est Louis XV, les vitraux empêchent les riverains de voir ce qui se passe.
Selon la loi, les mères maquerelles devaient reverser la moitié des revenus aux pensionnaires, aux dures conditions de vie.
Au XXe siècle, les choses sont parties à vau-l'eau.
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