Histoire : en compagnie des fans de Napoléon
Un document étonnant va nous conduire à revivre la bataille de Leipzig aux côtés de Napoléon. Ils sont quelques milliers dans le monde, fous d'Histoire, qui rejouent les grands moments du règne de l'Empereur. En historiens, ils veillent au moindre détail. L'un des trois "Napoléon" en activité est breton.
Dernière manoeuvre avant l'attaque. Les troupes suédoises et prussiennes sont prêtes pour la grande bataille de Leipzig en Allemagne. 200 ans après les combats, 6.300 "reconstitueurs" de 26 nationalités sont là pour rejouer l'Histoire. Parmi eux, l'avocat breton Frank Samson qui tient le premier rôle, Napoléon, et il essaye d'incarner fidèlement l'empereur depuis 10 ans.
Je vous reconnais. Qu'est-ce que c'est que cette décoration ? Vous avez des campagnes. Je suis content de vous.
Il y a un côté pédagogique, exposé historique. On voit l'histoire vivre en 3D. On peut l'appréhender au mieux.
Il y aussi un côté artiste.
Vous n'avez rien compris, je suis le vrai.
Comme l'empereur, Frank Samson a sa Garde impériale.
On va avoir une petite affaire.
Une petite affaire pour vous, mais pour nous, c'est une grosse affaire.
Son passage est toujours très attendu.
Quand il me tire l'oreille, on a tous une larme, ou presque.
Ici, le temps s'est arrêté en 1813. Le rasage se fait toujours à l'ancienne.
Il faut avoir confiance en son barbier.
Quand je suis allée pour la première fois au bicentenaire d'Austerlitz, j'avais le frisson de savoir qu'on était sur le champ de bataille.
Quand on est petit, on joue aux petits soldats. Là, on joue aux grands soldats sans risquer de mourir ou de se blesser.
Le 10e escadron de chasseurs est venu de Rambouillet avec ses chevaux.
C'est la vie au grand air, la cavalerie, l'uniforme. C'est changer de vie. Ça fait du bien. La vie moderne, coincé dans sa voiture, c'est un peu chiant.
Les combats vont commencer : 35.000 spectateurs sont dans les tribunes. Les reconstitueurs respectent à la ligne le plan de bataille de 1813. La Garde impériale tente de repousser les assauts. 'QUG ressentez-vous.
C'est de la joie. C'est effrayant aussi.
Les soldats tirent de la poudre noire inoffensive. A l'époque, l'affrontement avait fait plus de 90.000 morts. A l'arrière, Napoléon a la tête des mauvais jours.
La première brigade est vidée totalement. Les Saxons se sont retournés contre nous. Le maréchal Poniatowski s'est noyé. Si je perds celle-ci, je gagnerai la suivante. Pour l'instant, on va reculer.
Pour notre Napoléon, la bataille de Leipzig semble pour l'instant très mal engagée.
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