Hérault : polémique sur la baignade
Une dizaine de morts en moins d'une dizaine de jours : des vacanciers imprudents ont brave l'interdiction de se baigner. Le préfet de l'Hérault demande à ce que les imprudents soient verbalisés. La décision fait polémique.
Mer calme, drapeau vert. Le seul vent qui a souffle sur les plages de l'Hérault aujourd'hui c'est un vent de polémique. 33 euros d'amende à toute personne qui bravera les interdictions de baignade. La mesure fait débat.
Pas besoin de mettre des amendes, les gens ne sont pas bêtes. Maintenant 33 euros, je ne sais pas si c'est cher.
Lorsque des drames arrivent comme la semaine précédente, la sanction doit tomber.
On peut pas donner une amende comme ça à quelqu'un qui sort de l'eau.
On met en danger la vie des sauveteurs et nos vies, c'est plutôt bien.
Les 13 maires du littoral héraultais sont aussi partagés. Dans un courrier, le préfet leur a rappelé leurs devoirs de police. Sur le papier, ils peuvent sanctionner les baigneurs mais dans les faits, difficile à appliquer.
Les gens sont dans l'eau en train de se baigner, ils n'ont pas de papiers sur eux. Impossible de demander leur identité, de dresser un procès-verbal.
Dans certains cas, les sauveteurs auraient besoin de renforts. Leurs pouvoirs se limitent à des rappels à l'ordre pas toujours respectés.
Y'a des noms d'oiseaux en tout genre. En gros, on les embête, ils ne font pas ce qu'ils veulent.
Devant les insultes et les menaces physiques de certains baigneurs, les sauveteurs n'hésitent plus, ils font appel à la police.
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