Hérault : polémique sur la baignade

Ils avaient déjà été impactés il y a 2 ans, par un orage de grêle.

Marie Drucker : Merci. Sur le littoral, des nageurs se baignent malgré les interdictions signalées par des drapeaux rouges. Au moins 4 personnes sont mortes noyées depuis hier, s'ajoutant aux 9 morts du week-end dernier. Le préfet de l'Hérault veut verbaliser les infractions.

A chaque coup de mer, c'est un casse-tête pour les sauveteurs. Malgré les interdictions de baignade depuis le week-end dernier, difficile, voire impossible, de raisonner les vacanciers quand le drapeau passe au rouge.

C'est difficile de ne faire que de la prévention quand on est confronté à des personnes qui refusent de suivre les consignes. Il reste la sanction.

Seuls les maires sont habilités a sanctionner ceux qui enfreignent les interdictions de baignade. Devant la vague de noyades mortelles qui sévit depuis mi-juillet sur le littoral de l'Hérault, le préfet a écrit aux 13 édiles concernes pour leur rappeler d'exercer leur droit de police. Qu'ils n'hésitent plus a verbaliser les baigneurs récalcitrants. Une amende pouvant aller jusqu'à 33 euros.

Une fois qu'on a arbore le drapeau rouge, que la consigne est passée, que les maîtres nageurs sont passes sur la plage, les récalcitrants prennent le risque d'être verbalises. Nous n'avons pas d'autre moyen de nous faire obéir.

Message reçu pour le maire de Palavas-Ies-Flots, où 2 baigneurs se sont noyés le week-end dernier. Mais dans les faits, difficile de verbaliser.

La personne va sortir en maillot de bain, vous allez lui demander ses papiers. Vous voyez la suite. Il va vous donner une adresse fantaisiste. Pendant qu'on fait sortir les gens de l'eau, on ne s'occupe pas des autres. C'est très difficile.

Peu de procès-verbaux ont été dressés dans l'Hérault.