Haute-Marne : attaques de loup
Le loup ne prolifère pas, mais il gagne du terrain. Jusqu'alors cantonné dans le Sud et l'Est, il a été repéré à 200 km de Paris, dans l'Aube et en Haute-Marne, où les attaques de bétail se sont multipliées.
Vérifier si le compte y est, si le loup n'a pas croqué une brebis. Comme ce printemps, à deux reprises. Total : 7 brebis tuées, 10 autres blessées. Malgré l'indemnité de 160 euros par bête, cet éleveur est décourage.
On se demande pourquoi on les élève. On les élève pour les donner au loup? Ce n'est pas ce qu'on recherche.
Depuis le mois de mai, à 200 km de Paris, les loups ont attaqué 22 fois. Venus d'Italie il y a 20 ans, l'animal protégé progresse vers le nord. Il y en aurait 5 fois plus aujourd'hui, environ 250, en majorité dans le Sud-Est. D'après les défenseurs du loup, il faudrait agir du côte des éleveurs.
Les éleveurs ont perdu l'habitude de garder leurs troupeaux. Je comprends que cela pose des problèmes de revenir aux traditions. Mais c'est le cas en Italie où le loup est accepté par les bergers.
Un plan national prévoit un prélèvement de 24 loups cette année. Les battues ont été interdites sauf en situation d'attaque.
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