Hard discount : en recul ?

Le collectif des bricoleurs du dimanche appelle a manifester.

Une tendance qui se confirme : les Français boudent de plus en plus les hard discounters. Ces enseignes souffrent d'une mauvaise image, mais c'est la grande distribution qui s'est organisée pour affronter cette nouvelle concurrence, avec des rayons à bas prix et l'apparition du "drive".

Le hard-discount séduit de moins en moins. Pendant des années, le nombre de ces grandes surfaces alimentaires n'a cesse d'augmenter partout en France. Aujourd'hui, les consommateurs semblent bouder ces magasins, malgré la crise.

Je connais, j'en ai fréquente. Je ne vois plus tellement de différence.

Ce sont des magasins en désordre, le personnel est surcharge.

J'ai l'impression que la marchandise est moins bonne qu'ici.

Depuis 2010, la part du marché du hard-discount ne cesse de baisser. 12,6 % aujourd'hui. Une question d'image mais pas seulement. Longtemps concurrencés par les magasins hard-discount, les géants du secteur ont décidé de réagir. Ils se livrent à une lutte sans merci sur les prix. Autre phénomène : le drive. Chaque jour en moyenne, deux surfaces de ce type ouvrent leurs portes en France. Elles grignotent un peu plus de part de marché. Pour les spécialistes, malgré la concurrence, le hard-discount a encore sa place.

On ne peut aps parler de la fin du discount en France. Le discount est en train de se transformer. On va plutôt vers un phénomène de "soft discount".

Ces magasins réputés moins chers rencontrent encore du succès en Ile-de-France.