Groënland : la prospection des sous-sols
Un paradis blanc qui demain ressemblera peut-être a ça. Une côte perforée par les mines et les usines, traversée par les trains et les super-tankers, comme ces côtes russes du Grand Nord. Le Groënland a fait ce choix radical il y a quelques jours. Cette province autonome du Danemark est située aux confins du cercle arctique. Une île grande comme quatre fois la France, avec 56.000 habitants. Mais avec l'un des sous-sols les plus riches du globe, fer, uranium, diamants, et même pétrole. Jadis soucieuse de protéger son écosystème, la région vivait de la pêche et de la chasse. Pour rattraper son retard économique, elle a accorde des licences d'extraction à de grands groupes miniers. De juteuses rentrées fiscales et des emplois en perspective, mais les habitants sont inquiets.
Ce sera peut-être bon pour l'économie, mais il y aura des conséquences écologiques. Alors on se rendra compte que cela ne valait pas le coup.
Ce fermier est lui aussi inquiet. Lui qui ne se déplace qu'en bateau dans cette zone préservée, pourrait devenir le voisin d'une mine géante d'uranium.
J'ai peur et je suis en colère ! L'afflux d'argent sera important, mais s'il y a un accident? une catastrophe écologique ? Alors la radioactivité nous touchera, nous et nos bêtes.
Ces terres sont exploitables en raison de la fonte des glaces.
Dans un monde à 7 milliards de personnes, 9 à 10 milliards bientôt, il faut aller vers plus d'hydrocarbures, de minerais, peut-être aller les chercher bientôt sous le pôle Nord.
Une course aux matières premières pour satisfaire notamment l'ogre chinois, déjà en pole position pour exploiter très bientôt les trésors enfouis du Grand Nord.
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