Grande-Bretagne : pas de remboursement médical pour les alcooliques

Les Britanniques, eux aussi, cherchent à réduire les déficits. Voici le dernier projet en date : les patients hospitalisés pour des blessures dues à la consommation d'alcool devraient payer les soins de leur poche.

Celui-là a eu de la chance. Ivre mort, il s'est écroulé juste devant l'hôpital par hasard. Ainsi débute la nuit de l'équipe des urgences de Nottingham. Leur mission : sauver des vies, mais ils vont surtout jouer à la voiture-balai pour fêtards éméchés.

C'est du gâchis, les gens ne prennent pas leurs responsabilités, ils ne veulent pas faire attention à eux, à leur santé. Ils attendent qu'on apparaisse dès qu'ils en ont besoin.

Les Britanniques prennent ces services d'urgence pour des coursiers du pansement. puis on les rappelés, heureusement ils étaient pas trop loin.

Ce soir, l'équipe arrive sur un nouvel appel de détresse, mais le patient s'est envolé.

Trois fois on a essaye de le rappeler sur le portable, c'est vraiment frustrant.

Cet été, les transports londoniens ont révélé ces images de passagers ivres, tombant sur les rails. Ou de ces Écossais basculant sur les voies. Ces ivrognes ont survécu mais ont été hospitalisés. Ce sont d'énormes dépenses pour les services de santé. L'alcool coûterait 3 milliards d'euros par an aux seules urgences. L'assistance publique songe a faire payer la note a chaque patient dont l'état résulterait d'une beuverie. 7 Britanniques sur 10 seraient d'accord.

Ils occupent des lits a l'hôpital prenant la place de vrais patients.

Ça m'est arrive une fois j'ai été emmenée en ambulance, j'aurais dû payer pour ça parce que j'avais été stupide.

Lassée de placer en cellule de degrisement les ivrognes, la police britannique souhaiterait transférer cette tâche a des sociétés privées qui feraient payer aux personnes ivres la note de leur hébergement force.

Nouvelles manifestations, ces derniers jours, des éleveurs de porcs.