Cet article date de plus de neuf ans.

Grâce aux réseaux sociaux, un violoniste retrouve son instrument rare oublié dans une Autolib'

Le soliste Gilles Henry avait égaré son instrument, un Lorenzo Storioni, mais l'a retrouvé au bout de cinq jours grâce à la mobilisation lancée sur les réseaux sociaux.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Le violoniste Gilles Henry et son précieux violon perdu puis retrouvé mardi 3 novembre 2015, à Paris. (ORCHESTRE DE PARIS / FACEBOOK)

L'angoisse commençait à ronger Gilles Henry, soliste à l'Orchestre de Paris, mais il a fini par retrouver le sourire, mardi 3 novembre. Le 29 octobre, le violoniste professionnel a oublié son instrument fétiche sur la banquette arrière d'une Autolib', une voiture de location en libre-service, alors qu'il sortait d'une répétition dans le 19e arrondissement de la capitale. "Je ne m’en suis aperçu qu’en fin de journée, juste avant le concert. Mon sang n’a fait qu’un tour", explique-t-il au Parisien.

Le musicien est d'autant plus paniqué qu'il ne s'agit pas d'un vulgaire violon, mais d'un Lorenzo Storioni, fabriqué en 1785 par un élève de Stradivarius. Un instrument extrêmement rare à la valeur "non négligeable". Dévasté, le soliste appelle sans cesse le service des objets trouvés d'Autolib'. Sans succès.

"J'ai eu un moment atroce : pourvu que ce soit le bon..."

Mardi, cinq jours après la perte du violon, Gilles Henry  s'est alors décidé à se tourner vers les réseaux sociaux, avec l'aide du webmaster de l'Orchestre de Paris. Un message Facebook et Twitter plus tard, l'histoire finit par arriver aux oreilles de médias nationaux, notamment Europe 1. Une mobilisation payante puisque quelques heures après, un agent Autolib' a fait le lien entre cet appel désespéré et le violon qu'il venait de trouver dans une voiture en cours de nettoyage.

C'est le directeur marketing d'Autolib' qui a rendu en personne le précieux instrument à son propriétaire, qui raconte la scène au Parisien : "J’ai eu un moment atroce : pourvu que ce soit le bon... Et puis je l’ai ouvert. Et là, ça a été une émotion absolument incroyable. Mon Lorenzo et moi, ça faisait trente ans qu’on vivait ensemble !"

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.