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Gouvernement : Manuel Valls en colère

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Article rédigé par franceinfo
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Bravache, il a la réponse cinglante : "L'entourage du 1e ministre, je ne sais pas ce que c'est". Le lendemain matin, arrivant a l'Elysée, Manuel Vals est, selon ses proches, "dans une colère noire". François Hollande acte la décision, Montebourg sera démi de ses fonctions et le gouvernement remanié. Convoqué à Matignon Montebourg a le sourire, ça ne durera pas. L'entretien est court et musclé, Officiellement, Benoît Hamon, ministre de l'Education prépare la rentrée. Mais il est convoqué à Matignon. "C'était très courtois". Mais quand Manuel Valls dit qu'il maintien sa politique économique, Hamon se voit dans l'obligation de quitter le gouvernement. Arnaud Montebourg l'aura, en quelque sorte, entraîné dans sa chute.

Bonsoir Manuel Valls. Commencons par la journée d'hier, cet épidode qui a pris tout le monde par surprise. Vous avez déclenché cette crise politique en présentant la démission de votre gouvernement. S'agissait-il, en écartant Arnaud Montebourg d'affirmer votre autorité.

Manuel Valls : Je n'ai rien d"clanché. Ce sont des faits et des déclarations qui ont provoqué cet acte d'autorité. Le gouvrnement doit travailler dans la cohérence. La France fait face a des défis extraordinaires. Il y a une menace terroriste, d'irak, dans le Sahel. Il y a une tension en Ukraine face à la Russie. Nous vivons une crise économique depuis des années. Les Français sont confrontés à la précarité, la vie chère. Face à ces crises de confiance, comment doivent se comporter les gouvernants ? Ils doivent agir avec dignité et cohérence. Le Président et moi ne pouvotn pas accepter au sein du gouvernement de ce type de propos. Nous débattons sur les sujets mais en dehors il faut rester sur la ligne définie par le Président. Cette ligne a été approuvée par les parlementaires. ce type de spectacle n'est pas à la hauteur. David Pujadas : On dit que vous étiez furieux contre Montebourg.

Manuel valls : Nous participions au même gouvernement. A.Montebourg et B.Hamon ont accepté de participer au gouvernement que j'ai nommé il y a 5 mois. David Pujadas : Vous vous êtes senti trahi ? La ligne était claire, le pacte de solidarité doit aider les entreprises.

Manuel Valls : Je ne me sens pas trahi. Il fallait agir. Le gouvernement est resté claire et trouvera sa continuité avec ces nouveaux visages. Tous des ministres engagés à gauche. Ils agiront avec efficacité. David Pujadas: Vous avire promu Montebourg en sachant qu'il avait une voix dissidente.

Manuel Valls : Je ne vais pas poursuivre ce débat clos aujourd'hui. Le Président le 14 janvier a engagé la France dans le pacte de responsabilité. Le pacte de sresponsabilité doit aller dans le sens de la compétitivité de nos entreprises; La France doit cesser de perdre en compétitivité. Nous sommes tous d'accord pour aider les grandes entreprises et les PME, les start-up. il faut aider aussi nos PME PMI artisans et start-ups. C'est là où la richesse est créée. Nous ne pouvons pas vivre avec ce déficit. David Pujadas : Vous saviez qu'il n'était pas d'accord avec le rythme de cette dette.

Manuel Valls : Il y a un débat en Europe. La croissance est beaucoup trop faible en Europe. L'inflation est aujourd'hui trop faible. L'euro reste trop cher. Il y a un risque de désinflation. Il faut un autre rythme pour les Mais on ne peut s'exonérer de nos La France vit depuis 40 ans avec une dette trop élevée. On a choisi d'augmenter les impôts pour cela. Nous allons réduire le déficit et réduire les impôts des Français. David Pujadas : Désormais, c'est silence dans les rangs.

Manuel Valls : La tradition à gauche est le débat et la discussion. Le débat doit être mené au sein du gouvernement, un débat collectif. Je ne vais pas entrer dans le travail du gouvernement en vous ennuyant. Quand une décision est prise et que l'otrinetation est définie , quand nous votons le pacte de responsabilité, quand le Parlement vot, nous agissons. Quand l'Assemblée nbationale nous appuie. Nous ne pouvons nous donner en spectacle. Les dernières élections l'ont montré. Je sais que c'est difficile pour les Français. Beaucoup n'entendent plus le langage politique. Face à cette défiance, loin des calculs politiques, je vise le redressement du pays. La France est un immense pays, la 5e puissance mondiale. C'est la deuxième écnomie de l'euro. La voix du Président pèse en Europe. Pour être fort, il faut une économie forte. Ma seule mission est de faire que l'économie soit forte. David Pujadas : Est-ce que la nomination d'Emmanuel Macron est un symbole d'un tournant libéral.

Manuel Valls: On ne peut pas être banquier, artisan, commerçant, dans ce pays ? La richesse de l'innovation sont des Cela fait des années que l'on crée des débats, que l'on colle des Arrêtons de coller des étiquettes! étiquettes. David Pujadas : Vous n'avez pas le sentiment que c'est la campagne de François Hollande ? Pour réformer notre organisation tenüoHaœ,pourdébbquerœ.

Manuel Valls : Pour le logement, où il y a des problèmes, Emmanuel Macron s'inscrit dans la ligne du Président. David Pujadas : C'est un symbole, c'est le symbole de la finance, non.

Manuel Valls : J'entends des critiques. L'opposition est empêtrée dans ses affaires. Il y a toujorus des politiques alternatives. Ma conviction est que notre politique qui est adaptée au déficit est la bonne celle que nous devons poursuivre. Pour redonner du pouvoir d'achat, nous sommes dans la bonen dynamique. Dans cette équipe, il y a ceux qui travaillent et des nouveaux visages. Ces nouveaux visages représentent aussi la diversité de notre pays. Tous représentent les atouts de la France. J'ai me profondement mon pays. Je suis un patriote. La France doit se retrouver autour de ses valeurs intrinséques. Je voudrais que toutes les formations politiques et les Français se rassemblent autour d'un projet, la France. David Pujadas : N'êtes-vous pas seul ce soir? Allez-vous tenir contre les critiques ? Les Verts ne sont pas là.

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