Gouvernement : les grandes annonces de Manuel Valls
La Corée du Sud qui devrait décréter un deuil national d'au moins une journée dans les heures qui viennent. En France, Manuel Valls est donc entré dans le vif du sujet. Le détail des cinquante milliards d'économies sur trois ans devait être annoncé la semaine prochaine. Le Premier ministre a finalement bousculé le calendrier. Il a donné des éléments concrets. On va s'y arrêter longuement car des millions d'entre vous, sans doute, sont directement concernés. D'abord, les grandes lignes de ces annonces.
François Hollande avait dit qu'il rendrait compte lui-même du plan d'économies. C'est pourtant le Premier ministre qui est envoyé au front. A la sortie du conseil, opération surprise. Manuel Valls, flanqué de 4 ministres, s'en va déployer les mesures et prend la place du porte-parole provisoirement désoeuvré. Manuel Valls et ses ministres veulent rassurer les Français.
Ces efforts seront dans la justice justes et être plus justes.
Arrivent les chiffres, forcément douloureux.
50 milliards d'euros d'économies sur les dépenses publiques entre 2015 et 2017.
Pour l'Etat, 18 milliards d'économies. Les fonctionnaires sont les premiers visés.
Nous confirmons le gel du point d'indice.
Si les effectifs vont baisser partout, les embauches pour la sécurité et la justice sont maintenus, tout comme les 60.000 nouveaux postes d'enseignants.
La priorité est donnée à la jeunesse. Nous maintiéndrons les créations dé postés prévus dans l'éducation.
Tous les ministères seront au régime minceur.
Un mot d'ordre : réduire davantage le train de vie de l'Etat.
La santé sera mise à contribution avec la réforme de l'hôpital et le développement des médicaments génériques. Idem pour les collectivités locales et les prestations sociales. Le Premier ministre ne néglige pas les plus pauvres. Pas l'intention de toucher au Smic et un geste de 500 millions d'euros pour le pouvoir d'achat.
Dès le mois de juin, nous prendrons une mesure en faveur des plus modestes.
Manuel Valls précise que c'est lui et non Bruxelles qui impose ces efforts.
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