Gouvernement : le social-libéralisme désormais assumé ?
On n'a jamais vu la gauche au pouvoir aller aussi loin. C'est le moment où il assume le social-libéralisme jusqu'au bout. C'est du blairisme.
Pas facile à accepter pour certains socialistes, quand viennent en plus s'ajouter ces déclarations d'Emmanuel Macron. A propos des 35 heures, il répond "piège" et "handicaps". Matignon exclut immédiatement toute idée de réforme, mais certains frondeurs restent méfiants.
Ce que propose Emmanuel Macron, c'était ce que proposait Nicolas Sarkozy il y a quelques années.
Autre offensive menée au nom du pragmatisme: vendredi 15h30, Manuel Valls enterre l'encadrement des loyers. C'était l'engagement 22 du candidat Hollande. Certaines promesses n'ont pas résisté à la ligne économique du gouvernement.
M. Drucker : Bonsoir, Nathalie Saint-Cricq. Ça y est, demain matin, ils repartent sur de bonnes bases.
N. Saint-Cricq : Manuel Valls espère avoir clos la séquence. Il y aura le budget et le vote de confiance, mais la dramatisation du propos devrait lui apporter du répit. C'est ici et maintenant que la gauche au pouvoir joue sa crédibilité sous peine de repartir dans l'opposition.
M. Drucker : L'UMP effectue elle aussi sa rentrée, avec un campus organisé au Touquet et boudé par certains. Même si les militants n'en ont pas tenu rigueur à Nicolas Sarkozy qui, même absent, a pu mesurer sa popularité auprès des jeunes militants.
N. Saint-Cricq : Un Nicolas Sarkozy très attendu à droite par les militants. Ce retour, c'est le grand espoir de Manuel Valls et François Hollande qui espèrent des divisions à droite. Avoir un ennemi commun, cela recrée des liens.
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