Gaspillage de nourriture : les solutions

Avec les plats cuisinés, il y a deux types de problème. Les portions ne sont pas adaptées et cela peut lasser la personne.

Le Parlement européen appelle les gouvernements à réduire de moitié le gâchis alimentaire d'ici 2025. Dans cette résidence, il semble qu'on y soit prêt.

Mais pour ne pas désespérer, il faut savoir que les choses bougent. Bonsoir Christophe de Vallambras. Ce sont souvent de petits gestes qui peuvent tout changer.

Christophe de Vallambras : D'abord les trucs de la restauration collective : par principe, le consommateur exige une assiette bien pleine, quitte à ne pas pouvoir la finir. Solution : une assiette plus petite, toujours bien remplie, mais sans quantité excessive. La louche, pour les purées, les sauces. Une seule louche, ça fait mesquin, le consommateur en veut plusieurs : avec un plus petit modèle, il est satisfait. Le pain, dans les selfs, quand il est en début de chaîne, tout le monde en prend, au cas où. S'il est place en fin de chaîne, on n'en prend que si nécessaire : c'est une très grosse économie de pain gaspillé. Chez soi, l'important c'est de comprendre le système des dates. Sur les produits frais, facilement périssables, comme ce lot de viande, on trouve une DLC, date limite de consommation, "A consommer jusqu'au 22 octobre pour ce paquet" : c'est une indication sanitaire. Mais jusqu'à cette date, il est toujours possible de congeler la viande non consommée, elle restera bonne pour plus tard. Sur les produits moins sensibles, les pâtes, le riz, date limite d'utilisation optimale, Ces produits-là vous pouvez les garder plus longtemps.