Cet article date de plus de dix ans.

Garde d'enfants : un manque de 400 000 places en crèche

Publié
vidéo : 50min
Ce replay n'est plus disponible.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

On va s'intéresser aux crèches, un mode de garde plébiscité par les Français, et pourtant il manque toujours près de 400.000 places. Les communes cherchent des solutions pour créer des structures d'accueil. A Pontoise, près de Paris, la municipalité a fait appel a un prestataire extérieur : Babilou. Dans l'Aube, 15 communes ont préféré se regrouper pour mener leur projet.

1050 habitants, ses petits commerces, une école. Et bientôt une crèche.

Voilà le sas d'entrée.

D'ici 2 ans, un bâtiment de 1400 m2 devrait sortir de terre.

Voici les dortoirs.

Coût de la construction: Une crèche non pas communale mais intercommunale. Pour offrir ce service aux habitants du canton, 15 villages réunis en communauté de communes ont décidé de partager les frais.

Vu le coût de l'investissement, et surtout du fonctionnement, il n'est pas possible pour une seule commune de supporter une telle charge.

Un investissement indispensable. Aujourd'hui la première crèche des environs se trouve à 20 km.

Vous avez pris un congé parental.

Oui.

S'il y avait une crèche.

J'aurais utilisé la crèche.

La réelle difficulté pour ces communes, les coûts annuels de fonctionnement. Ici, même avec les subventions de la la collectivité devra dépenser 50.000 euros/an. Des frais élevés qui permettent à ces communes de rester attractives pour les familles. Pour y parvenir, d'autres villes ont fait le choix du partenariat public/privé. Ici à Pontoise, cette crèche a été construite par un prestataire. Son coût: 3 millions. Les salariés sont employés par l'entreprise privée. En contrepartie, la mairie de Pontoise verse chaque année 475 000 euros de frais de fonctionnement, et ce, pendant 20 ans.

Cela nous évite soit d'emprunter et d'avoir des frais financiers soit de décaisser, que nous n'avons pas les moyens de décaisser.

Une crèche est construite en 9 mois.

On ne pensait pas que ça irait si vite.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.