Fraude dans les transports en commun
On commence par ce chiffre étonnant: 400 millions d'euros, c'est le bilan de la fraude, chaque année, dans les transports en commun. La facture est très lourde, notamment pour la SNCF. Les resquilleurs n'ont pas conscience de l'importance du manque a gagner.
Une station de métro en plein centre de Paris. Nous filmons en caméra cachée des passagers, en flagrant-délit de fraude. Ils ne compostent pas leur billet. Une pratique de plus en plus commune, assumée par certains.
On passe facilement par-dessus, ou derrière des gens. Ou par les portillons handicapés. C'est facile, faut juste faire attention aux contrôleurs.
J'ai pas d'argent.
En Ile-de-France, l'abonnement coûte de 57 à 113 E/mois. Avec la fraude, la RATP estime son préjudice à plus de 100 millions d'euros par an. Pour la SNCF, ce serait 3 fois plus mais l'entreprise refuse de communiquer. Elle tente d'endiguer de phénomène avec de nouvelles mesures, comme le contrôle des billets avant l'accès au train. Dans les transports parisiens, 5% de voyageurs frauderaient, surtout dans les bus et tramways.
Il y a 3 catégories de fraudeurs : ceux qui calculent le risque d'être verbalisé, et ceux qui n'ont pas d'argent.
Pourtant, la fraude ne subit aucune évolution avec la crise. Elle est stable depuis des années.
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