Cet article date de plus d'onze ans.

Vidéo Yamina Benguigui prend la défense du rappeur Kery James face à l'UMP

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
DLTFTV_MAM_3437219 (FRANCE 2)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Des élus UMP ont été choqués par les paroles d'un morceau interprété par le chanteur lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de la Francophonie, samedi à Nice. La ministre déléguée chargée de la Francophonie a dénoncé "une très mauvaise polémique".

"C'est une très mauvaise polémique", dénonce la ministre déléguée chargée de la Francophonie, mercredi 11 septembre sur France 2. Yamina Benguigui critique les élus UMP qui se sont dits scandalisés par les paroles d'une chanson interprétée par le rappeur Kery James, lors de la cérémonie d'ouverture des Jeux de la Francophonie, samedi à Nice (Alpes-Maritimes), comme l'a rapporté Metronews.

Quelques minutes après la fin de la cérémonie, le député et président du conseil général des Alpes-Maritimes, Eric Ciotti, avait twitté : "Hollande et Benguigui imposent une chanson scandaleuse et inappropriée sur la révolution des banlieues aux Jeux de la Francophonie". "Affirmer qu'il y a deux France, alors que la France est l'hôte de 55 nations et devait montrer son unité, est une faute morale", avait jugé le député-maire de Nice et président du Comité national des Jeux de la Francophonie, Christian Estrosi.

"On a coupé une phrase en deux, c'est dommage"

Sur France 2, Yamina Benguigui a cité les paroles incriminées : "Ce que la France ne nous donne pas, on va lui prendre, je ne veux pas brûler des voitures mais en construire et en vendre." Et d'en conclure : "On a coupé cette phrase en deux, c'est dommage".

Lundi déjà, elle avait déclaré que Banlieusards, la chanson incriminée, "est une œuvre citoyenne, elle met en avant des valeurs comme l'éducation, le travail, l'autonomisation". Selon elle, quand Kery James "parle de révolution, c'est de révolution civique", un "message qui va au-delà de la France (...), qui parle à Dakar (...), à la jeunesse de Bamako, de Tunis", à "une Francophonie qui souffre actuellement".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.