: Vidéo Pièces à conviction. Les avantages d'un expatrié
Rodolphe Reglain est le secrétaire du consul français à Abidjan. Il est chargé d'ouvrir et de classer son courrier. Un emploi qui lui procure beaucoup d'avantages. Extrait de "Nos très chères ambassades", une enquête de "Pièces à conviction".
"Pièces à conviction" a rencontré Rodolphe Reglain, le secrétaire du consul français d'Abidjan. Il réside dans un quartier chic de la capitale de la Côte d'Ivoire et dispose même d'un chauffeur. Une vie qu'il ne pouvait pas s'offrir en France. "Il y a une qualité de vie à Abidjan qui vaut son pesant d'or", explique-t-il. Il vit avec ses deux enfants dans un appartement de 100 mètres carrés que l'Etat français met à sa disposition pour 433 euros par mois. C'est deux fois moins cher que les prix du marché local.
Des indemnités nettes d'impôts
Mais ce n'est pas tout. Sa femme va le rejoindre et là aussi, il y aura un coût pour l'Etat. Car les conjoints d'agents qui ne travaillent pas perçoivent aussi une indemnité. La femme de Rodolphe, sans emploi, touchera donc 606 euros par mois. Une indemnité qui peut aller jusqu'à 2 900 euros mensuels pour le conjoint d'un ambassadeur.
Et n'oublions pas les indemnités de résidence. "Pièces à conviction" s'est procuré le bulletin de paie d'un agent qui occupe un poste similaire à celui de Rodolphe. On y découvre une indemnité de résidence de 6 068 euros par mois, soit quatre fois le montant de son salaire. Une indemnité nette d'impôts. Seul son salaire est imposable.
Extrait de "Nos très chères ambassades", une enquête de "Pièces à conviction" diffusée le 20 avril 2016.
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