Des drones ont réussi a s’introduire dans l’espace aérien de sept centrales nucléaires. Le journaliste de France 2 Christophe de Vallambras fait le point sur la sécurité de ces centrales.
Le site nucléaire est d’abord sécurisé avec des hautes barrières et des fils barbelés. Chaque site est équipé de caméras de surveillance. Sur place, 35 gendarmes mais aussi des vigiles. En cas d’intrusion, les gendarmes interviennent. Le GIGN se tient quant à lui toujours en alerte.
Concernant l’espace aérien, dans un rayon de 5 km et à 1 000 mètres d’altitude, rien n’est autorisé à voler. Le site est équipé de radars et l’armée de l’air est toujours prête à intervenir.
"Le risque est quasi-nul"
Le cœur de la centrale est entouré d’une enceinte de plusieurs mètres de béton, des couches d’acier, une zone de vide tampon, une nouvelle couche de béton. "Selon les experts indépendants que j’ai consulté, un drone ou un avion de tourisme n’a aucune chance d’ébrécher cette carapace. Selon eux, un avion de ligne devrait normalement ne pas trop endommager ce cœur. Il n’y aurait qu’un missile, très particulier, perforant. Selon eux, le risque est quasi-nul", conclut Christophe de Vallambras
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