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Viande de cheval : 60% des Français veulent manger moins de plats préparés

Selon une étude d'un cabinet qui analyse les tickets de caisse à la sortie des supermarchés, la chute réelle de la consommation serait de 7%.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Une employée d'un supermarché de Wittelsheim (Haut-Rhin) retire des rayons les plats surgelés à base de viande, après le scandale sur la viande de cheval, le 11 février 2013. (MAXPPP)

Près de deux mois après le début du scandale sur la viande de cheval retrouvée dans des plats censés être au bœuf, 60% des Français restent méfiants et déclarent vouloir réduire leur consommation de plats préparés, selon une enquête réalisée par Kantar Worldpanel, rendue publique jeudi 28 mars. Pourtant, ils sont également 64% à déclarer ne pas vouloir bouleverser profondément leurs habitudes de consommation à la suite de cette affaire.

Plutôt que d'arrêter globalement de consommer lasagnes ou moussakas, des produits dans lesquels de la viande de cheval avait été retrouvée, ils déclarent à 72% qu'ils vont plutôt les préparer eux-mêmes. L'impact sur les comportements d'achat est certes bien là, mais demeure assez limité, estiment les experts de Kantar Worldpanel.

Chute de la consommation de 7%

Ainsi, si l'on compare la consommation de plats cuisinés entre le 28 janvier et le 24 février à celle effectuée sur la moyenne des trois dernières années, on note que les plats cuisinés surgelés n'ont en fait perdu que 5% d'acheteurs. Ceux à base de viande ou de pâtes, au cœur du scandale, voient leur consommation chuter de 7%.

Mais en temps normal, en dehors de tout scandale, seuls 18% des ménages achètent un plat cuisiné à base de viande sur une période de quatre semaines. "82% des Français n'auraient dans tous les cas probablement pas acheté de plats cuisinés surgelés à base de viande", souligne Kantar, qui analyse les tickets de caisse en sortie de grandes surfaces. "On constate que l'attractivité des plats cuisinés a été légèrement entamée sur la période du début de l'affaire, sans pour autant dépasser les 10% d'acheteurs en moins."

L'étude a été réalisée auprès d'un échantillon représentatif de 12 401 personnes entre le 15 et le 25 mars, soit un peu plus d'un mois après le début du scandale.

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