Valérie Trierweiler s'explique sur les vacances de François Hollande
Le président de la République a tenu à éviter les ratés de l'été 2012, montrant aux Français qu'il reste sur le pont.
Ne pas reproduire les erreurs commises à l'été 2012, rester près de Paris quitte à bouder le Fort de Brégançon (Var), résidence estivale attitrée des présidents de la République... La compagne de François Hollande, Valérie Trierweiler explique au Parisien/Aujourd'hui en France, dans son édition du dimanche 11 août, le programme du chef de l'Etat pendant ses deux semaines de "repos" tout relatif.
Car même en vacance, il n'y a "pas un jour sans qu'il ne soit au téléphone avec des chefs d'Etat, le Premier ministre ou des ministres dont certains [étaient] venus au Fort", poursuit la Première dame. C'est d'ailleurs pour continuer de travailler que le couple présidentiel a tenu à rester près de Paris, à La Lanterne, résidence discrète près du château de Versailles (Yvelines), "un lieu qui apporte toute la quiétude nécessaire à laquelle chacun a droit", contrairement à Brégançon où, selon la première dame, "la moindre sortie se transforme en bain de caméras (...)"
Résultat, le programme est studieux : "en plus de ces rendez-vous téléphoniques", "[il a prévu] de répondre lui-même à quelques lettres de Français. Il en reçoit cinq mille par mois, c'est beaucoup, mais il tenait à en lire le plus grand nombre (...)", a expliqué la Première dame. "Et pendant qu'il travaillera, j'en profiterai pour lire ou faire du vélo !"
"Un faux procès"
"Je suis parti quelques jours l'an dernier, c'est comme si j'avais commis un impair", s'était souvenu le chef de l'Etat lors d'un dîner organisé par l'Association de la presse présidentielle, le 18 juillet. "On lui a fait un faux procès l'été dernier en lui reprochant de s'accorder trop de temps libre", estime également Valérie Trierweiler dans l'entretien qu'elle a accordé au quotidien Le Parisien.
L'entourage du président sait le coût politique de vacances trop médiatisées : en 2012, il était passé de 61% d'opinions positives en juin à 46% en septembre. A la rentrée, François Hollande avait notamment été accueilli par des unes assassines dans la presse hebdomadaire, rappelle francetv info. Il est "hors de question de donner l'impression qu'il se repose" quand les Français souffrent de la crise, a de nouveau confirmé l'entourage du président.
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