Une policière tue son compagnon policier et retourne l'arme contre elle.
D'après une lettre retrouvée près du corp de la jeune femme, elle aurait tué son compagnon car elle ne supportait pas qu'il l'a quitte.
Selon les premiers éléments de l'enquête, la jeune femme, une employée à la police aux frontières d'Orly qui fêtait samedi son vingt-deuxième anniversaire, s'est suicidée à l'aide d'une arme à feu, explique une source policière. Quant au jeune homme, âgé de 26 ans, qui travaillait au centre de rétention administrative de Palaiseau (Essonne), il aurait été tué par sa compagne avant qu'elle ne mette fin à ses jours, selon une autre source policière.
Une lettre signée de la main de la jeune policière a été retrouvée près des corps. L'enquête a été confiée à la police judiciaire des Hauts-de-Seine.
Le 22 septembre, trois policiers s'étaient déjà suicidés en région parisienne en l'espace de deux heures, une "série noire" qui avait suscité l'émotion dans la police et l'inquiétude des autorités.
Les suicides dans la police sont un problème récurrent. Une étude de l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (Inserm) avait souligné, en 2008, que le risque de suicide dans la police était supérieur de 36% à celui du reste de la population.
Il y a chaque année entre 40 et 50 suicides de policiers et les fonctionnaires passant à l'acte le font majoritairement avec leur arme de service. Ceux directement liés à des conditions de travail sont toutefois très rares, selon les études sur le sujet.
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