Une partie de la gare Saint-Lazare à Paris a été évacuée lundi à la mi-journée en raison d'une fausse alerte à la bombe
L'alerte a été déclenchée vers 13h40 et le trafic a été interrompu pendant environ une demi-heure. Des "équipes spécialisées" envoyées pour inspecter les lieux n'ont rien trouvé, a indiqué la préfecture de police.
La semaine dernière, le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux avait affirmé que le menace terroriste en France était "réelle".
Le 14 septembre, la tour Eiffel et la station de transport en commun Saint-Michel à Paris, avaient déjà été évacuées par la police, après des alertes à la bombe qui se sont révélées sans fondement.
Le directeur général de la police, Frédéric Péchenard, a admis la semaine dernière que le renseignement sur un possible attentat kamikaze à Paris le 16 septembre dernier apparaissait finalement peu crédible.
Comme le ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux, le directeur de la police a néanmoins insisté sur la réalité de la menace terroriste en France après la prise en otage au Niger de cinq Français, revendiquée par Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi).
Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a revendiqué l'enlèvement, le 16 septembre, de cinq Français, un Togolais et un Malgache dans le nord du Niger, et lancé une mise en garde à Paris.
"En annonçant notre revendication de cette opération, nous informons le gouvernement français que les Moudjahidine vont lui transmettre ultérieurement leurs demandes légitimes", a déclaré le porte-parole d'Aqmi dans un message audio diffusé par la chaîne de télévision Al-Jazira du Qatar.
"Nous mettons en garde (le gouvernement français) contre toute autre stupidité", a-t-il ajouté faisant allusion à une opération militaire, alors que l'armée française est engagée dans une large opération de recherche des otages.
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