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Une information judiciaire pour meurtre a été ouverte lundi dans l'affaire de la disparition de Patricia Bouchon

On est sans nouvelles depuis le 14 février de la joggeuse disparue à Bouloc (Haute-Garonne)."Une information judiciaire contre X vient d'être ouverte pour homicide volontaire", a annoncé le procureur de Toulouse, Michel Valet. Les investigations doivent à présent être menées sous la conduite de la juge d'instruction Nicole Bergougnan.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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Recherches menées par les gendarmes pour tenter de retrouver Patricia Bouchon, le 17 février 2011, près de Bouloc (AFP/ERIC CABANIS)

On est sans nouvelles depuis le 14 février de la joggeuse disparue à Bouloc (Haute-Garonne).

"Une information judiciaire contre X vient d'être ouverte pour homicide volontaire", a annoncé le procureur de Toulouse, Michel Valet. Les investigations doivent à présent être menées sous la conduite de la juge d'instruction Nicole Bergougnan.

La magistrate devra tenter d'élucider la mystérieuse disparition de Patricia Bouchon, cette mère de famille de 49 ans qui n'est plus réapparue depuis qu'elle a quitté son domicile le 14 février à 4H30. Comme tous les matins, elle est sortie avant l'aube pour aller faire son jogging matinal sur les routes de campagne.

Il ne fait plus guère de doute pour les enquêteurs qu'elle a été victime d'un acte criminel, comme en témoigne la qualification d'homicide volontaire retenue par le procureur.

Un homme en garde à vue a été relâché ce week-end
L'homme placé en garde à vue vendredi dans l'affaire de la joggeuse disparue a été relâché. "La garde à vue a été levée" 24 heures après l'interpellation de cet homme, un éboueur du Frontonnais, a déclaré à l'AFP le procureur de la République de Toulouse Michel Valet.

Vendredi, des équipes de maîtres-chiens auraient reçu pour consigne de se rendre sur trois "cibles" à la recherche de Patricia Bouchon, a rapporté une source bien informée.

Depuis la découverte d'importantes de traces de sang de la joggeuse sur un chemin, les enquêteurs privilégient la thèse criminelle. S'ils allègent le dispositif mis en oeuvre pour retrouver Patricia Bouchon, ils étendent les investigations judiciaires hors de la région, a indiqué lundi Michel Valet.

La zone de recherche avait été étendue ces derniers jours, les gendarmes se déployant désormais jusqu'à 15 km du village de Bouloc, en accordant une attention particulière à la Garonne et au canal qui la longe, où un agresseur aurait pu se débarrasser du corps. Des plongeurs de la gendarmerie ont déjà sondé systématiquement tous les points d'eau autour du village et d'autres gendarmes ont passé au peigne fin champs, vignes, forêts et points d'eau, en vain.

Moins d'espoir de la retrouver vivante
"Nous avons basculé d'une disparition inquiétante à une enquête pour enlèvement, séquestration et violence", a précisé en fin de semaine dernière le procureur Michel Valet. Avant de disparaître, cette femme mince d'un mètre 60 et 50 kilos, aux cheveux mi-longs châtain clair, portait un jogging bleu marine, un sweat-shirt noir et un K-Way bleu. Des effets personnels avaient été découverts sur un chemin.

Rappel des faits
Cette mère de famille, secrétaire dans un cabinet d'avocats, n'a plus donné de nouvelles depuis qu'elle est allée courir, le lundi 14 février, avant l'aube en rase campagne, près de chez elle, à Bouloc, au nord de Toulouse. Elle avait l'habitude d'aller courir vers 4h30 le long des routes départementales avant de partir au travail. Comme d'habitude, Patricia Bouchon n'a emporté que ses clefs - ni argent, ni portable - en sortant pour son footing matinal. Son mari a alerté les secours entre 5h30 et 6h le matin même quand il ne l'a pas vue revenir.

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