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Une grève générale et des manifestations se sont déroulées mardi en Guadeloupe et en Martinique contre la vie chère

Un appel à la grève générale et à manifester avait été lancé en Guadeloupe par le LKP, le collectif de syndicats, partis et associations, à l'origine de la crise sociale qui avait paralysé la Guadeloupe 44 jours début 2009.L'appel qui dénonçait la hausse des prix a été relayé en Martinique par le collectif K5F.
Article rédigé par France2.fr avec AFP
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Manifestation contre la vie chère à Fort-de-France, en Martinique, le 26 octobre 2010 (AFP/PATRICE COPPEE)

Un appel à la grève générale et à manifester avait été lancé en Guadeloupe par le LKP, le collectif de syndicats, partis et associations, à l'origine de la crise sociale qui avait paralysé la Guadeloupe 44 jours début 2009.

L'appel qui dénonçait la hausse des prix a été relayé en Martinique par le collectif K5F.

En Guadeloupe, entre 6.500, selon la préfecture, et 25.000 personnes selon les organisateurs, ont manifesté mardi à Pointe-à-Pitre.

En Martinique, une manifestation a rassemblé dans les rues de Fort-de-France entre 1.700 personnes, selon la police, et 2.000 selon les syndicats, avec des slogans contre la vie chère et contre la réforme des retraites.

S'exprimant après la manifestation de Pointe-à-Pitre, qui s'est déroulée sans incident, le porte-parole et leader du LKP, Elie Domota, a lancé un "ultimatum" et annoncé le lancement d'un mot d'ordre de grève générale illimitée à compter du 14 décembre prochain.

La grève générale initiée par le LKP, en liaison aussi, outre le K5F, avec l'Union des travailleurs guyanais (UTG, Guyane) visait à protester contre "l'augmentation constante du prix des carburants, des prix alimentaires, de l'électricité et de l'eau".

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