Une agence de la banque BNP Paribas à Dugny a été attaquée mercredi matin à la voiture bélier, sans faire de blessé
Trois malfaiteurs ont réussi à prendre la fuite. L'attaque "a totalement échoué" mercredi en raison du dispositif de sécurité mis en place, a déclaré le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux sur place.
Mardi à Aulnay-sous-Bois, deux employés d'une agence BNP Paribas ont été blessés dans l'attaque à l'explosif d'un distributeur de billet.
A propos de l'attaque de Dugny, les premiers éléments de l'enquête indiquent que vers 8H40, les malfaiteurs ont lancé une voiture bélier sur la devanture de l'agence, dans cette commune limitrophe de l'aéroport du Bourget, avant d'y mettre feu. Un dabiste qui était en train de recharger un distributeur automatique de billets (DAB) a été "incommodé par les fumées", a-t-on précisé à la préfecture.
A Aulnay-sous-Bois, les quatre braqueurs ont tiré à la Kalachnikov touchant un véhicule de police arrivé sur place, sans atteindre les fonctionnaires. Brice Hortefeux, qui s'est rendu à Aulnay dans la soirée, a indiqué que l'un des deux employés chargeant des billets dans le DAB au moment de l'attaque était "sérieusement blessé".
C'est la première fois qu'une personne est gravement blessée lors d'une attaque de distributeur automatique de billets (DAB) en région parisienne. BNP -Paribas et les autorités n'ont pas précisé si le contenu du DAB avait été dérobé.
Selon les premiers éléments de l'enquête, les braqueurs ont provoqué à 15H20 une explosion dans le hall d'entrée et le sas de cette succursale de BNP-Paribas, rue Jacques-Duclos, afin de faire main basse sur le distributeur automatique de billets de banque (Dab).
Ils ont pris la fuite à l'arrivée d'une brigade anti-criminalité (BAC) en utilisant deux scooters. Peu avant 17H00, ils étaient toujours recherchés.
Depuis environ deux ans, la région parisienne, particulièrement la Seine-Saint-Denis, est la cible d'attaques de Dab à l'explosif ou à la voiture bélier, perpétrées par plusieurs équipes, dont certaines ont été démantelées par la police. Leur rythme avait toutefois semblé baisser depuis quelques mois.
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