Xavier Dupont de Ligonnès : l'ADN recueilli à Dieppe toujours en cours d'analyse
Des témoins croyaient avoir reconnu le père de famille, suspecté d'avoir tué sa femme et ses enfants en 2011, dans un hôtel de cette ville de Seine-Maritime.
La piste de Xavier Dupont de Ligonnès à Dieppe (Seine-Maritime) est voilée d'incertitude. Selon les informations de TF1 News, les analyses de l'ADN prélevé dans une chambre d'hôtel de la ville ont montré qu'elle n'avait pas été occupée par ce Nantais suspecté d'avoir tué sa femme et ses quatre enfants en 2011. Mais la procureure de la République de Dieppe, Valérie Cadignan, a démenti ces informations, selon Presse-Océan.fr. "Aucun résultat ADN n'est encore tombé, a-t-elle assuré. Mais cela ne veut pas dire que la présence de cet homme soit confirmée pour autant." Cependant, "des indices sont exploités très sérieusement".
Un client "au comportement suspect"
Un homme ressemblant au père de famille nantais avait été aperçu par des témoins et des commerçants, selon RTL, lundi 4 février. La radio rapportait qu'un hôtelier de la ville avait informé la police "qu'un client ressemblant à Xavier Dupont de Ligonnès [avait] passé deux nuits dans [son] établissement".
Celui-ci précisait alors que "le comportement suspect de l'homme [avait] éveillé son attention" : parti sans régler la note, le client avait vidé les cendriers et effacé l'historique de ses recherches sur internet sur l'ordinateur de l'hôtel. Afin d'infirmer ou de confirmer ces soupçons, les enquêteurs ont procédé à des analyses ADN dans la chambre concernée.
Quelque 700 signalements depuis le drame
Xavier Dupont de Ligonnès a disparu de la circulation le 15 avril 2011, à Roquebrune-sur-Argens, dans le Var. Le signalement de Dieppe s'ajoute à quelque 700 autres déjà vérifiés depuis le drame.
Depuis le 15 avril 2011, aucune trace de Xavier Dupont de Ligonnès, vivant ou mort, n'a été retrouvée, en dépit d'un mandat d'arrêt international et de plus de 2 000 procès-verbaux d'auditions et d'investigations. Même si la fréquence des signalements a diminué après les six premiers mois, l'homme est encore de temps à autre signalé en France ou en Europe, déclenchant de nouvelles vérifications, jusqu'ici sans suites.
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