Un homme se présentant comme l'auteur du viol sur une fillette samedi à Viry-Châtillon (Essonne) s'est rendu mardi
L'homme, connu des services de police pour de nombreux faits de délinquance (vols, braquages, séquestrations) et pour une agression sexuelle en 2009, pour laquelle il a été condamné à deux ans de prison en 2010,s'est rendu à la gendarmerie de Compiègne (Oise).
Enlevée samedi soir, violée à plusieurs reprises, la victime demeurait hospitalisée mardi.
Le suspect qui était sorti de prison fin mars et se trouvait en liberté conditionnelle a reconnu les faits devant les gendarmes et non devant la police car il n'a "pas confiance" en cette dernière. Il devrait être transféré dans les locaux de la sûreté départementale de l'Essonne, chargée de l'enquête.
Selon une source proche de l'enquête, les premières vérifications ne laissaient que peu de doutes quant à l'identité de l'homme. Le relevé d'empreintes permettra d'avoir la certitude qu'il s'agit bien du suspect.
Récit des faits
Samedi vers 18h, la fillette avait été abordée par un homme alors qu'elle était sortie seule acheter un sandwich, selon les premiers éléments de l'enquête. Son ravisseur l'aurait alors frappée avant de la faire monter de force dans la voiture. Il aurait emmené l'enfant dans un champ ou une station-service de l'autoroute A6, où il l'aurait violée à plusieurs reprises.
La grande soeur de la fillette, inquiète de ne pas la voir revenir, l'a appelée sur son portable. La petite fille a pu répondre. La soeur a alors entendu des cris, et l'homme disant "Je vais te tuer". La fillette a été relâchée par son agresseur deux heures plus tard, et a pu appeler sa famille. Elle a été opérée en urgence.
Très vite, l'enquête s'est orientée vers un homme condamné en 2009 pour une agression sexuelle et connu des services de police. Des témoins l'avaient vu peu auparavant dans une kermesse voisine de l'enlèvement, visiblement sous emprise de l'alcool. Le suspect a été rapidement géolocalisé à une vingtaine de kilomètres du lieu des faits dont il est soupçonné, à Antony (Hauts-de-Seine), où vivent ses parents.
Il avait purgé une partie de sa peine à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), dont il avait été libéré à la fin du mois de mars. Il se trouvait depuis en sursis et mise à l'épreuve.
L'enquête a été confiée à la sûreté départementale de l'Essonne et à la brigade criminelle de la police judiciaire de Versailles.
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