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Un groupe de travail sur la conduite en cas d'incident grave a été lancé mercredi au sein de Pôle emploi Ile-de-France.

Cette mission a été décidée mercredi au cours d"une séance extraordinaire du Comité d"hygiène, de sécurité et des conditions de travail, après la prise d"otage survenue lundi dans une agence du XIe arrondissement de Paris.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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  (AFP/DENIS CHARLET)

Cette mission a été décidée mercredi au cours d"une séance extraordinaire du Comité d"hygiène, de sécurité et des conditions de travail, après la prise d"otage survenue lundi dans une agence du XIe arrondissement de Paris.

Même si la prise d"otage s"était terminée sans drame, Pôle emploi envisage donc de plancher sur les « préconisations à mettre en place en cas d"incident similaire. » Lundi, un quadragénaire sans emploi a retenu deux employés en otage, mettant en avant des revendications confuses, avant de se rendre.

Cet incident a conduit huit organisations syndicales à appeler les agents franciliens à exercer leur droit de retrait mercredi pendant deux heures, afin de pointer du doigt le « risque permanent d"agression sur les sites. »

Selon la législation, "un salarié confronté à un danger grave et imminent pour sa vie ou sa santé a le droit d'arrêter son travail, et si nécessaire, de quitter les lieux, pour se mettre en sécurité". L'exercice du droit de retrait ne donne lieu à aucune retenue de salaire. L'agence Beaumarchais est restée fermée et ne devrait rouvrir que jeudi, selon des sources syndicales.

Selon un responsable du SNU-FSU, "l'équipe de direction avait organisé l'ouverture du site mais l'agence a refermé ses portes au bout d'un quart d'heure, le personnel n'étant pas prêt à reprendre du but en blanc le travail, avant même un débriefing ou d'avoir vu la psychologue" dépêchée sur place.

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