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Un collectif d'artistes revendique la divulgation du numéro de portable d'Apparu

Près de 600 panneaux portant la mention "A vendre", le nom d'une fausse agence immobilière et le numéro du député UMP avaient été posés samedi à Reims, sur des fenêtres ou des balcons.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le député-maire de Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu, le 20 avril 2014 dans l'émission "Tous politiques" de France Inter/France 24/Le Parisien.  (  MAXPPP)

Une performance artistique. C'est ce qui se cachait derrière la divulgation du numéro de portable, sur de fausses pancartes immobilières à Reims (Marne), du maire UMP de Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu. Le collectif Boijeot-Renauld-Turon a revendiqué, mardi 22 avril sur son site internet, cette action menée dans le cadre de la manifestation "Entre-sort" organisée par le festival de spectacles de rues "Furies", qui doit se tenir à Châlons-en-Champagne du 10 au 14 juin.

"Lors du repérage à Châlons, nous avons vu énormément de pancartes 'A vendre', alors plutôt que de compléter le désastre et mettre toute la ville en vente, nous avons décidé de brader Reims qui est plus riche au profit de la petite orpheline Châlons, en faisant jouer à l'ancien secrétaire d'Etat au logement le rôle de l'agent immobilier", explique Nicolas Turon, membre du collectif.

Le député-maire va retirer sa plainte 

Dans la nuit de vendredi à samedi, une dizaine d'acteurs ont posé près de 600 panneaux rouges et blancs portant la mention "A vendre", le nom d'une fausse agence immobilière et le numéro du député-maire de Châlons sur des fenêtres ou des balcons d'habitations du centre ville de Reims qui n'étaient pas à céder.

Benoist Apparu a reçu, selon lui, des centaines d'appels, notamment de propriétaires furieux. Il a porté plainte pour violation de la vie privée, avant de se rétracter. "Je vais retirer ma plainte mais j'ai un doute sur la pertinence artistique de cet acte", a réagi le député-maire.

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