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Un cachot qui aurait servi à enfermer des visiteurs récalcitrants a été découvert dans les murs de l'Assemblée

Fermé par des barreaux et une porte en bois, le cachot, d'une dimension d'environ 2 m sur 1,50 m avec un banc de pierre, était emmuré depuis de longues années.Il a été mis au jour à l'occasion de travaux effectués dans l'étroit escalier menant, à proximité de l'hémicycle, d'une salle de presse, la salle Fragonard, à une autre, la salle Passeron.
Article rédigé par France2.fr
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L'Assemblée nationale (F3)

Fermé par des barreaux et une porte en bois, le cachot, d'une dimension d'environ 2 m sur 1,50 m avec un banc de pierre, était emmuré depuis de longues années.

Il a été mis au jour à l'occasion de travaux effectués dans l'étroit escalier menant, à proximité de l'hémicycle, d'une salle de presse, la salle Fragonard, à une autre, la salle Passeron.

"J'en ignorai totalement l'existence", a indiqué l'historien de l'Assemblée nationale Bruno Fuligni.

Jusqu'à présent la seule cellule connue baptisée "cellule de dégrisement" était destinée aux députés. Mais ce "petit local", de deux pièces meublées, relativement confortable, n'avait plus servi depuis que Gambetta, alors président de la chambre des députés, (1879 à 1881) y avait fait enfermer le comte Armand Léon de Baudry d'Asson, député royaliste de la Vendée (1876 à 1914).

Depuis lors, le local a été transformé en 2 bureaux, affectés aujourd'hui à deux députés UMP.

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